Salut Reader et bienvenue dans cette 22ème édition du Weekly Focus !
Aujourd'hui, on va parler d'un sujet brûlant et douloureux : la procrastination.
Pose-toi la question : quelle tâche as-tu procrastinée toute cette semaine ?
Je suis convaincu que pour maîtriser une problématique, il importe de la comprendre en profondeur. Saisir les rouages et les mécanismes d'un phénomène qui nous cause du tort permet souvent de retrouver une part de contrôle.
Mais je ne m'arrêterai pas à l'explication : je vais te faire envisager la procrastination sous un tout nouvel angle.
Je finirai en te partageant mes 4 piliers anti-procrastination.
Et les plus chanceux (et motivés) d'entre vous pourront bénéficier de ce que j'annonce en conclusion :)
Bref, tu vas enfin comprendre pourquoi la procrastination te joue des tours, et les liens qui existent avec le TDAH.
Je teste aujourd'hui un nouveau format "Essai", plus long et fourni que d'habitude. N'hésite pas à me dire ce que tu en as pensé en répondant directement à ce mail : tes retours, positifs comme négatifs, m'aident énormément à m'améliorer 🙏
Sans plus attendre, c'est parti 👇
Sommaire :
1) Qu'est-ce que la procrastination ?
2) Procrastination et émotions
3) La procrastination dans le cerveau
4) Liens entre procrastination et TDAH
5) Conséquences de la procrastination
6) Motivation et procrastination : un cas concret
7) Les 4 piliers anti-procrastination
8) Mot de la fin et annonce
La procrastination, c'est remettre à plus tard une tâche ou une décision. Etymologiquement, procrastination vient du latin :
La spécificité de la procrastination, c'est de remettre au lendemain des actions qu'on avait initialement prévu de faire.
Bien souvent, la procrastination comporte une dimension irrationnelle car elle ne maximise pas notre bien-être, aussi bien matériel (ex : argent) que psychologique (ex : sentiment de bonheur).
Mais irrationnel ne veut pas dire illogique. En réalité, des émotions se cachent souvent derrière tout ça.
Voici une manière simple de définir une émotion : c'est un signal involontaire censé favoriser notre survie.
Une émotion entraîne toujours un comportement :
On peut voir la procrastination comme un comportement d'évitement suite à une émotion. Cette émotion peut être :
Pour comprendre la procrastination, il importe d'identifier l'émotion à la source, puis de se demander sur quoi nous renseigne cette émotion.
Peut-être que je ressens le syndrome de l'imposteur et je n'ose pas me lancer par peur d'être perçu comme incompétent.
Peut-être que j'ai peur d'échouer car j'ai déjà échoué dans le même genre de situation par le passé.
Peut-être que cette tâche m'ennuie et que d'autres activités me paraissent plus stimulantes.
Pour mieux comprendre ces mécanismes émotionnels, on va voir ce qui se passe au niveau cérébral, et notamment le rôle de 2 structures clé :
Richard Davidson est un neuroscientifique à l'origine de la théorie des styles émotionnels (Davidson, 1992).
Selon cette théorie, chaque personne réagit différemment à une même émotion. Et ça s'observe au niveau cérébral.
Autrement dit, tout le monde n'a pas les mêmes capacités à réguler ses émotions.
Selon Davidson, un style émotionnel comporte 4 caractéristiques :
Plutôt que d'émotions "positives" et "négatives", Davidson identifie 2 grandes classes d'émotions :
Et dans les deux cas, le cortex préfrontal joue un rôle essentiel.
Davidson décrit notamment le système appétitif, qui nous donne le désir et la motivation d'atteindre un objectif qui a du sens. On parle aussi de "craving", ou "désir anticipatoire".
Ça peut être un objectif basique comme se faire un sandwich parce qu'on a faim, ou un objectif plus complexe et long-terme, comme développer une activité qui ait du sens et qui soit lucrative, pour subvenir aux besoins de sa famille tout en ayant du temps pour elle.
Le cortex préfrontal a un rôle crucial dans ce contexte, et 2 zones sont concernées en particulier :
D'autres parties, plus profondes et primitives, sont aussi impliquées, comme le noyau accumbens (centre de la dopamine et du plaisir) et les ganglions de la base (à l'origine de nos émotions).
Tout ce petit monde nous aide à prendre les bonnes décisions pour agir et maximiser ses chances d'atteindre l'objectif en question.
Maintenant, qu'en est-il des émotions de retrait et d'évitement ?
Ces émotions sont souvent liées à la peur et au dégoût et sont à l'origine des comportements de procrastination.
Ici aussi, plusieurs zones agissent en symphonie, et notamment :
On parle du cortex préfrontal droit car il ne faut pas oublier que notre cerveau est constitué de deux morceaux symétriques, reliés par un ensemble de "câbles" appelé corps calleux. On a donc un CPF gauche et un CPF droit.
Et ce qui est intéressant, c'est que les émotions positives d'approches et les émotions négatives d'approches ne sont pas activées du même côté.
C'est la découverte majeure de Davidson : la théorie de l'asymétrie préfrontale (Davidson, 2003)
Davidson a découvert que, selon l'émotion en jeu, les zones du cerveau activées n'étaient pas les mêmes, en particulier les cortex préfrontaux (on en a donc un à gauche, et un à droite).
Notons aussi que le cortex préfrontal peut être décrit schématiquement comme le centre de la perception consciente et de la prise de décision.
Quand le cortex préfrontal droit est actif, on ressent davantage d'émotions négatives, moins d'émotions positives, et on observe plus de stress : le système immunitaire est affaibli et les taux de cortisol plus élevés.
Et ce n'est pas toujours une mauvaise chose : le stress nous pousse à progresser et nous dépasser face à des problèmes complexes.
Le risque, c'est quand le cortex préfrontal droit est en sur-activation pendant trop longtemps ce qui entraîne anxiété, stress chronique et panique.
On observe l'inverse quand le cortex préfrontal gauche est actif : davantage d'émotions positives, plus de curiosité, moins d'émotions négatives, moins de stress.
Comme toujours, il faut trouver le bon curseur :
Pour finir, Davidson a observé quelque chose d'intéressant.
Quand le cortex préfrontal gauche, à l'origine des émotions positives, a le bon niveau d'activation :
La méditation est très efficace pour "muscler" son cortex préfrontal gauche : il l'a démontré en étudiant l'activité cérébrale de moines bouddhistes.
La procrastination consisterait donc en une dysrégulation des cortex préfrontaux :
Bref, c'est l'autorégulation qui pose problème. Les fonctions exécutives, plus largement.
Mais est-ce qu'il n'y aurait pas un trouble qui nous intéresse, et qui serait directement lié à des soucis d'autorégulation ?
Le TDAH (Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité) est défini par le DSM-5 (manuel international des troubles psychiatriques) comme un ensemble de symptômes d'inattention, d'impulsivité et d'agitation, présents depuis l'enfance et dont les retentissements touchent la fois la vie personnelle et professionnelle.
Certains auteurs tentent d'affiner cette définition au regard de leur expérience clinique, et parlent plutôt de trouble du déficit de l'autorégulation (Barkley, 2023).
Dans ce contexte, les stimuli du présent sont beaucoup plus forts que les représentations mentales du futur, et les conséquences futures d'un choix présent. Les désirs du présent, et leur gratification immédiate, prennent le dessus sur les bénéfices à plus long-terme d'une récompense différée.
Ce manque de régulation nuit grandement à la capacité à prendre de bonnes décisions, et à viser un but souhaitable et désirable dans le futur. Cette impulsivité est notamment le fruit d'une trop grande sensibilité aux émotions (positives ou négatives) qui rend difficile leur régulation.
Tous ces éléments montrent que les TDAH sont plus à même d'être des "procrastinateurs" chroniques.
Aujourd'hui, on sait que certaines zones du cerveau, en charge de cette régulation, sont dysfonctionnelles chez les TDAH, et notamment le cortex préfrontal (CPF) dont on a discuté plus haut (Arnsten, 2009).
Le CPF a plusieurs rôles cruciaux comme :
L'ensemble de ces 3 fonctions consiste en un réseau de neurones chargés de garder en tête ses objectifs futurs, les tâches en cours et notre état d'avancement. La finalité de ce réseau est d'orienter notre comportement et nos actions de manière à avancer vers ces objectifs-là.
Deux neurotransmetteurs, la dopamine et la noradrénaline, ont un rôle crucial pour que le CPF fonctionne correctement. Il faut le bon ratio des 2 :
La noradrénaline a pour rôle d'activer les réseaux, en augmentant le signal (motivation et bon stress)
La dopamine a pour but d'inhiber les réseaux, en diminuant le bruit (focus et calme)
Le CPF et ces neurotransmetteurs ont aussi un rôle central dans la régulation des émotions. Et ils sont insuffisamment présents chez les personnes atteintes de TDAH : ce qui explique pourquoi on a autant de mal à gérer nos émotions - et donc la procrastination.
Ces deux neurotransmetteurs sont aussi ceux qui sont directement impactés par le méthylphénidate (Ritaline, Concerta...), le médicament prescrit pour aider adultes et enfants à mieux gérer leurs symptômes.
Bref, le lien entre TDAH et procrastination est maintenant clair. Et on comprend désormais mieux les mécanismes en jeu.
Voyons maintenant les conséquences qu'engendre la procrastination.
Les conséquences de la procrastination peuvent être distinguées, selon qu'elles affectent l'humeur ou la performance (Steel, 2007).
Au niveau de l'humeur, la procrastination peut entraîner de l'anxiété et/ou de la dépression.
La procrastination a également un effet négatif sur la performance. On peut distinguer les conséquences au niveau personnel et professionnel.
Au niveau personnel, la procrastination entraîne :
Au niveau professionnel, elle entraîne :
Comme on l'a vu, la procrastination chronique peut être causée par un TDAH sous-jacent qu'on n'a pas repéré.
L'anxiété et la dépression en sont la conséquence ; pourtant, ce sont souvent elles qui sont traitées en première intention par les professionnels de santé, plutôt que de chercher un TDAH compensé à l'origine de ces difficultés.
Par chance, la tendance est en train de changer. Et quand le TDAH est repéré, de nouvelles options s'offrent à nous pour mieux gérer la procrastination au quotidien.
On va maintenant voir le lien entre procrastination et motivation avec un cas concret. Puis on terminera avec ce que j'appelle "les 4 piliers anti-procrastination".
Reste avec moi, ça va te parler.
La théorie de la motivation temporelle (Steel & König, 2006) propose d'envisager la motivation sous la forme d'une équation mathématique :
Une tâche est procrastinée dans la mesure où son utilité (utility) perçue à un instant T est faible.
Voyons maintenant ce que les valeurs de l'équation signifient.
Chez les TDAH, la sensibilité au délai est très forte à cause de la cécité temporelle, ce qui rend la procrastination plus fréquente
Chez TDAH, on a aussi la valence qui est faible car le cortex préfrontal est dysfonctionnel. Il ne garde pas en tête la vision du futur et le plan pour l’atteindre : les stimuli de l’instant sont plus saillants que le plan à long-terme et peuvent nous disperser au quotidien.
Prenons un exemple concret pour illustrer : un étudiant qui doit rédiger une dissertation pour la fin du semestre.
La dissertation est donnée à faire le 15 septembre, et doit être rendue le 16 décembre.
De manière schématique, notre étudiant, Tom, a le choix entre deux actions pendant le semestre : voir des amis, ou écrire son essai.
La valence de ses amis est forte, mais la valence du fait d'avoir des bonnes notes est encore plus forte. Cependant, la valence positive de ses amis est constamment là, au présent, donc son "utilité" a une valeur stable dans le temps (c'est la ligne horizontale "socializing" sur le graphe).
Vu que la récompense liée à l'écriture de l'essai est distante dans le temps, son utilité est moindre et elle n'est pas priorisée par rapport aux autres tâches.
Ce n'est seulement qu'aux alentours de la deadline, le 3 décembre, que le délai a suffisamment réduit pour que l'écriture de l'essai devienne plus importante que le fait de voir ses amis. Il a maintenant 12 jours pour écrire son essai, au lieu de 3 mois.
La prochaine fois que tu procrastines, tu pourras utiliser cette formule pour mettre en lumière le facteur qui te pose problème : tu pourras ensuite élaborer une stratégie adaptée pour "trick" ton cerveau.
Maintenant, voici les 4 piliers que j'ai identifiés pour mieux gérer la procrastination avec un TDAH.
Dans la mesure où le médecin n'observe aucune contre-indication, le traitement médicamenteux est ce qu'il y a de plus efficace aujourd'hui pour attaquer le problème à la source, au niveau neurobiologique.
Le traitement agit sur les taux de dopamine et de noradrénaline, ce qui permet notamment d'augmenter le focus, diminuer la distractibilité, d'avoir plus de clarté sur le plan à suivre, de mieux réguler ses émotions et d'agir de manière plus disciplinée et conforme à un plan.
Toutefois, l'approche médicamenteuse seule ne suffit pas. Et si pour une raison quelconque, ce n'est pas une piste indiquée, il existe 3 autres piliers qui permettent d'agir efficacement sur la procrastination. Tout n'est donc pas perdu :)
On l'a vu, la procrastination peut être conçue comme une dysrégulation des émotions, liées à des schémas d'incompétence, de performance, d'auto-sabotage...
Une approche thérapeutique comme la TCC (thérapie cognitivo-comportementale) est tout à fait indiquée dans ce contexte.
Son efficacité est prouvée, et elle l'est encore plus en étant couplée au traitement médicamenteux.
Autre piste prometteuse : la méditation. Il a été prouvé que la pratique régulière de la méditation augmente significativement l'activité du cortex préfrontal gauche, en charge des émotions positives d'approche (Davidson & al, 2003)
Il ne faut pas hésiter à tester plusieurs approches pour voir ce qui fonctionne le mieux pour toi.
Et n'oublie pas : peu importe les outils et le référentiel théorique du praticien, l'efficacité de l'accompagnement réside avec tout dans la relation et l'alliance thérapeutique qui se crée !
Cette approche consiste à définir une vision claire à long-terme pour nous aider à prendre des décisions et réaliser les tâches qui ont le plus de sens et d'impact pour atteindre ces objectifs.
Selon Tiago Forte, expert en productivité :
Autrement dit, il ne faut pas voir la procrastination comme quelque chose de nécessairement négatif.
Parfois, la tâche en question est formulée de manière vague. On ne sait pas quelle action concrète faire. Le sens de la tâche n'est pas clair.
Dans ce cas, le fait de procrastiner est une opportunité de prendre du recul. De se demander ce que cette tâche signifie pour nous. En quoi elle est importante. En quoi elle nous permet d'avancer vers sa vision. En quoi elle sert nos objectifs profonds.
Si la réponse est négative, ou si elle est ambiguë, c'est peut-être qu'il est temps d'interroger, et pourquoi pas de mettre de côté cette tâche.
Et si on n'a pas de réponse, c'est qu'il est temps de définir sa vision.
Parce que quoi qu'il arrive, pour vivre de façon fonctionnelle, il faut un plan. Et idéalement un plan conscient.
Sans ça, deux alternatives se présentent à nous :
Avoir une vision, c'est avoir un plan cohérent sur le long-terme. L'absence de cohérence dans l'action est d'ailleurs une cause directe d'anxiété.
D'où l'importance de formuler une vision forte, qui a un sens profond, et qui nous donne le courage de surmonter les challenges qui nous feront face dans cette quête qu'est notre existence.
Dompter son TDAH, c'est aussi développer sa capacité à faire valoir ses représentations mentales et les récompenses futures, plutôt que les désirs impulsifs du présent.
Clarifier sa vision est un excellent exercice pour aller dans ce sens.
Contrairement à l'approche existentielle, l'approche systémique est très "pratico-pratique".
Elle consiste en la création d'un système d'organisation personnelle qui nous aide à soutenir nos objectifs et nos actions au quotidien.
L'enjeu, c'est de compenser les déficits de notre cortex préfrontal, l'entraîner, et d'externaliser nos objectifs, nos projets, nos notes, nos tâches, pour éviter au maximum de devoir s'en souvenir.
Un système d'organisation personnelle est composé de 4 éléments :
C'est le pilier le plus souvent abordé dans les articles qu'on trouve en cherchant des techniques contre la procrastination.
C'est également le pilier le plus complexe à mettre en place par soi-même, car chaque situation et contexte est unique.
La procrastination est un sujet qui me tient à coeur car je réalise, avec le recul, que c'est ce qui m'a bloqué pendant une grande partie de ma vie. À l'école, comme au travail. Dans mes projets personnels, comme mes projets d'entreprise.
Ça m'a causé du stress, des opportunités manquées, et ça a mis à mal l'estime que je me portais.
Mais ça fait presque 3 ans que j'ai mis en place ces 4 piliers.
Plus d'un an que j'ai découvert mon TDAH.
Et aujourd'hui :
Je suis enfin productif, un mot parfois perçu négativement mais qui, pour moi, signifie simplement que j'avance sur mes projets et que je m'épanouis dans ce que j'aime, en réussissant à en vivre.
Bref, le chemin est loin d'être fini. Mais je peux dire qu'aujourd'hui, je suis devenu un TDAH organisé.
Ce qui va suivre va grandement t'intéresser si tu as un TDAH, que tu sens que tu as du potentiel, mais que tu te disperses au quotidien sans savoir où va ton temps et ton énergie.
J'ouvre 5 places en mars pour mon programme d'accompagnement : TDAH & Organisé.
Ce programme est le fruit :
TDAH & Organisé est un programme d'accompagnement sur 3 mois.
Mon but est de te faire passer de TDAH dépassé à TDAH serein.
Passer du doute à la confiance en tes capacités.
Passer de la culpabilité à l'optimisme.
Comme j'ai pu le faire pour moi-même puis pour mes coachés ces dernières années.
Pour cela je vais t'aider à développer ton propre système d'organisation sur mesure, en agissant sur 4 axes :
L'offre comprend :
Les modalités :
-> Prix : 2800€
-> Durée : 3 mois (11 sessions de travail ensemble + 12 sessions de groupe)
À noter !
Cette offre te concerne si :
Si c'est le cas, alors c'est le moment d'en discuter ensemble 🔥
Si tu es concerné par cette offre, qu’elle t'intéresse et que tu souhaites en savoir plus, j’ai ouvert des créneaux dans mon agenda pour qu’on en discute.
Pour rappel, je limite cette offre à 5 clients et elle ne sera plus disponible avant cet été.
Pour dompter ton TDAH et devenir enfin organisé en 2024, rendez-vous sur le lien ci-dessous pour prendre RDV :
TDAH & Organisé -> Prendre RDV avec Micka |
Pour finir, je te laisse avec les mots d'une cliente avec qui... on partait de loin :
N’hésite pas à répondre directement à ce mail pour partager tes ressentis, questions, remarques, ou idées de sujets : je lis et réponds à tous vos mails 💌
Tu peux aussi transmettre ce mail à un ami si tu penses que ça peut l'intéresser.
Je te souhaite une bonne semaine et à dimanche prochain !
Micka
Tu peux accéder aux précédentes éditions en cliquant ici.
NB : Je ne suis pas un professionnel de santé, mais je suis personnellement touché par ce trouble. Même si je me base autant que possible sur des connaissances scientifiques fiables, ce contenu a pour but le divertissement, dans lequel je partage mon expérience, et ce que j’écris ne constitue aucunement des conseils médicaux. Pour tout conseil médical, tu dois te référer au professionnel de santé qui te suit.
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