Vivre de l'accompagnement en 2024


Comment gagner sa vie de façon éthique avec l'accompagnement en 2024 ?

Hello Reader et bienvenue dans cette 29ème édition du Weekly Focus !

Au programme aujourd'hui, je t'ai prévu du très lourd :

  • Le nouvel épisode de mon podcast Jus de Cerveau sur le rapport à l'argent
  • La méthode que j'ai suivi pas à pas pour réussir à vivre de l'accompagnement

Je pense n'avoir jamais été aussi satisfait d'une newsletter que j'ai écrite.

J'ai vraiment hâte de savoir ce que t'en penses.

Sur ce, c'est parti 👇

🎙️ Jus de Cerveau #2 - Le rapport à l'argent

La confiance, fondement de la valeur (extrait)

"La confiance, c'est l'élément clé qui détermine la valeur, que ce soit au niveau macroéconomique ou à notre niveau dans nos petits business.

Plus vous avez confiance en votre capacité à délivrer un résultat donné, plus les gens vont ressentir cette confiance, et plus les gens vont vous attribuer de la valeur. Et plus ils vont vous attribuer une valeur relative supérieure au montant d'argent que vous leur demandez.

Exemple : si vous proposez un accompagnement à 2000€, le prospect fait face à un dilemme. Qu'est-ce qui a plus de valeur? Votre accompagnement, ou les 2000€ qu'il possède sur son compte bancaire ?

Le but du jeu, c'est que la personne se dise que ces 2000€ sont mieux investis en vous, avec ce que vous avez à proposer en échange, que gardés sur son compte en banque.

C'est un mécanisme fondamental dans l'échange de valeur entre deux parties. Si les gens choisissent de ne pas investir, ce n'est pas nécessairement parce qu'ils n'ont pas les moyens, mais parce que la valeur perçue de ce que vous proposez ne surpasse pas celle de leur argent. Cela souligne l'importance de construire et de communiquer efficacement la valeur unique de votre accompagnement."

Pour écouter l'épisode complet, c'est par là (idéal en voiture, en balade ou pendant le nettoyage de printemps 🧺)

Et maintenant, place à l'article du jour.

📜 Ma méthode exacte pour vivre de son activité d'accompagnement (thérapie, consulting, coaching) en 2024


Sommaire :

Introduction

Ma thèse

Étape 1 : Partir de soi

Étape 2 : Poser les hypothèses

Étape 3 : Commencer l'exploration

Étape 4 : Clarifier son positionnement

Étape 5 : Structurer la V1 de son offre

Étape 6 : Démarrer la création de contenu

Étape 7 : Consolider le système

Conclusion


Introduction

Le but de cet article, c'est de te présenter les étapes que j'ai moi-même suivies pour lancer mon activité d'accompagnement en partant de 0 l'été dernier.

Je dis pas que c'est la seule méthode qui marche. Je dis pas que c'est la MEILLEURE méthode. C'est simplement une méthode que j'ai testée, et que je peux juger apte, derrière, à t'aider aussi si tu as le même profil et les mêmes envies que moi.

Aujourd'hui, avec mon agence Hyperfocus, j'aide les pros de l'accompagnement (à savoir les coachs, les thérapeutes, les psychologues, les consultants, et les experts en général) qui ont un profil atypique (TDAH et/ou HPI) à vivre sereinement de leur activité.

Vivre sereinement de son activité, ça peut dire plein de choses :

  • Peut-être que tu as les compétences, que tu as cette envie, mais que tu n'oses pas encore te lancer car tu as peur de ne pas arriver à gagner suffisamment d'argent en tant qu'indépendant à temps plein (et ajoute à ça tout un tas de pensées irrationnelles + ton imposteur intérieur qui te dit plein de bêtises qui te freinent)
  • Peut-être que tu es en cours de lancement, mais tu te disperses dans tous les sens (et tout le monde y va de ses conseils, entre les conseillers en création d'entreprise, tes pairs et le bullshit des réseaux sociaux, donc tu ne sais plus à quel saint te vouer)
  • Peut-être que tu es en activité depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, mais tu as l'impression de te tuer à la tâche sans que ça suive niveau revenus (et tu y viens même à remettre en question le fait de rester indépendant, et si cette instabilité est vraiment faite pour toi)

Ce que je partage aujourd'hui, c'est une piste de solution pour envisager le problème différemment, et de te faire sortir de ce flot de pensées et de doutes qui te torturent.

C'est un état terrible car je le connais trop bien... Tu le sais peut-être, de mon côté, ça fait 3 ans que j'essaie d'entreprendre :

  • J'ai commencé avec une agence de marketing digital. Ça a foiré (je pensais qu'il fallait des salariés et des locaux pour réussir).
  • J'ai enchaîné avec du consulting. Je me tuais à la tâche avec un gros client, sans que ça me permette de vivre (donc je n'avais ni l'envie d'avoir un autre client "bourbier" comme ça, ni la force de faire les efforts pour me faire connaître)
  • Je suis retourné dans le salariat. Ça m'a aidé à me stabiliser. Reprendre les bases. Savoir ce que je voulais. Mais j'avais envie de plus. De faire quelque chose à ma sauce.

Et c'est ce cheminement qui m'a mené à faire ce que je fais aujourd'hui.

Pourquoi j'ai décidé d'enfin mettre cette méthode par écrit - et la partager avec toi en détail aujourd'hui, comme je ne l'ai jamais fait auparavant ?

  • Parce que c'est le plan d'action que je transmets à toutes les personnes que j'accompagne
  • Parce que je suis en plein affinage de mon positionnement, et j'avais besoin d'écrire pour poser mes idées et les mettre au clair
  • Parce que c'est dans mes notes, donc autant te le transmettre aujourd'hui (le travail est déjà fait)
  • Parce que je suis convaincu que la rétention d'information n'a aucun intérêt, et que te donner cette méthode ne me porte pas préjudice, au contraire : je ne suis pas un vendeur de Méthode Secrète.

Ce que je vends, c'est l'implémentation de la méthode, c'est le fait de m'avoir à tes côtés dans les moments de doutes et les échecs, c'est des échanges réguliers en visio sur TES sujets, c'est le fait d'intégrer mon écosystème, un groupe de pairs, avec des gens comme nous, pour nouer des liens, s'encourager et progresser, ensemble.

Tu sais, mon but n'a pas changé depuis le début de cette aventure avec vous tous : je veux encourager la mise en mouvement. Le passage à l'action. J'ai même parlé 30 minutes sur le concept de biais vers l'action dans un épisode de mon podcast.

Quand on a un profil comme le nôtre, le plus grand danger, c'est rester bloqué dans le monde des idées (que Platon nous a si bien vendu).

L'idée c'est que quand tu feras face à un problème (et tu en auras nécessairement), tu ne restes pas seul avec, que tu ne tournes pas en boucle dessus, et surtout que tu saches que je suis là si tu as besoin d'aide (je réponds à TOUS mes mails, en 10 jours max - pour le moment en tout cas, donc profites-en).

Parce que tu lis ce que j'écris dans cette newsletter, parce que tu écoutes ce que je raconte dans mon podcast.

Et donc, tu sais que, potentiellement, je suis en mesure de te dire quelles actions concrètes mettre en place pour sortir de la spirale.

Le but c'est que tu te dises : "Tiens, c'est vrai que Micka dit des trucs pas trop cons, si j'allais lui parler de ce blocage que je rencontre en ce moment pour avoir son avis sur le sujet ?"

C'est d'ailleurs tout l'objet des appels de consulting gratuits que je viens de mettre en place (ah, et j'en profite : si tu ne trouves pas de disponibilité qui t'arrange dans mon agenda, ou que tu es pressé, envoie-moi directement un mail en réponse à ce mail pour qu'on voie ensemble !)

Ma thèse

Être un coach/thérapeute/expert/consultant compétent ne suffit plus.

En tant qu'humain, on veut optimiser 2 variables/valeurs:

  • la liberté, c'est à dire augmenter son pouvoir d'agir, le développement de son potentiel (on peut même parler comme Spinoza du Conatus : l'effort de persévérer dans son être, de devenir qui on est)
  • la sécurité, c'est-à-dire éviter que son pouvoir d'agir diminue, que des circonstances extérieures nous mette des bâtons dans les roues

Ces deux valeurs créent en permanence des conflits dans notre esprit :

  • je veux prendre des risques, mais pas trop
  • je veux me lancer en indépendant, sans perdre la stabilité d'un revenu prévisible
  • je veux le beurre et l'argent du beurre

La bonne nouvelle, c'est que je pense avoir trouvé un moyen d'avoir le beurre et l'argent du beurre. Aujourd'hui, je suis à la fois confortable en termes de revenus ET stable en termes de prévisibilité (même si c'est un travail jamais achevé, on le verra à la fin).

L'enjeu réside dans le développement de compétences transverses qu'on va voir ensemble aujourd'hui.

Ces compétences vont permettre de résoudre deux problèmes, directement liées aux 2 valeurs qu'on vient de voir :

  • la valorisation de tes compétences (pour avoir des revenus qui te permettent un minimum de liberté - on peut dire ce qu'on veut, c'est le nerf de la guerre. Essaie de payer ton loyer ou ton crédit avec des cailloux, ça va pas le faire)
  • se faire connaître et ne plus être une marchandise indifférenciée du reste du marché (le but est d'avoir plus de demande que d'offre, et donc, avoir de la prévisibilité + des prix au dessus du marché car c'est mathématique : bcp de demande, peu d'offre = le prix augmente pour équilibrer, c'est de l'économie de base)

En général, quelles sont les solutions qu'on propose classiquement face à ce genre de problèmes ?

  • Vendre des formations pour décorréler ses revenus de son temps ?

-> Hmm, la vente de formation (et "l'infoprenariat" en général) est à mon sens une bulle qui va exploser, même si ça a l'air sympa sur le principe (et surtout quand on est perdu, la promesse est sexy) je te déconseille de t'aventurer vers là-bas. (Je compte d'ailleurs en parler dans le prochain épisode de Jus de Cerveau, ça sort ce mercredi, abonne-toi pour le savoir le jour J et pas le dimanche qui suit.)

  • Créer un site web pour se faire connaître ?

-> Si personne ne va sur ton site, je vois pas bien l'intérêt d'investir autant de temps et d'argent là-dedans au début.

  • Aller réseauter partout autour de chez soi ? (BNI et autres club business)

-> Ça peut être utile, mais le ratio effort/impact est assez restreint : me lever à 6h tous les jeudi matin pour 2 MPB par mois, perso, j'ai eu ma dose (les vrais savent).

  • Faire des cartes de visite et des flyers ?

-> Et prendre l'offre la moins chère à l'unité de Vistaprint, pour te retrouver avec des cartons entiers de matos qui deviendra obsolète d'ici quelques mois dès que ton positionnement évoluera - ou pire : te forcer à rester sur le même positionnement pour rentabiliser ta décision initiale.

Bref, la liste est loin d'être exhaustive, mais on se retrouve déjà avec une flopée de fausses bonnes idées.

Pourquoi ces solutions sont-elles mauvaises ?

En fait elles ne sont pas mauvaises en soi.

Elles sont mauvaises car on a, de base, mal identifié le problème.

Le conflit entre liberté et sécurité n'est pas le problème.

Le problème, c'est ta manière de solutionner ce problème dans ta tête.

Cette manière inadéquate de solutionner le problème te fait prendre de mauvaises décisions.

Et c'est ça qui te fait croire que de mauvaises solutions sont bonnes.

Ça va peut-être même plus loin.

Peut-être qu'au fond, tu n'as pas vraiment confiance en toi.

Tu penses que vivre de sa propre activité, sereinement, avec des clients que tu adores accompagner, avec de la sécurité et du temps libre, c'est un rêve inaccessible. Que faire ça, sans sacrifier ton éthique, c'est impossible. Que c'est un caprice d'enfant qui veut le beurre et l'argent du beurre, qui refuse de faire des compromis.

Je vais te montrer que c'est faux.

Et c'est sûrement dur à croire car :

  • Tu as sûrement déjà vécu des échecs, tu en as tiré des conclusions et elles t'ont bien refroidi.
  • Ou, si tu n'oses pas te lancer, c'est que tu as été refroidi par les conclusions que tu as tirées des échecs des autres
"L'intelligence, c'est apprendre de ses erreurs. La sagesse, c'est apprendre des erreurs des autres"

Bravo donc : tu es soit intelligent, soit sage.

Maintenant, où réside le problème ?

Il réside dans tes conclusions. Tu penses avoir tout essayé ou tout compris.

Mais est-ce que tu es sûr de vraiment savoir pourquoi tu as échoué, ou pourquoi ces personnes autour de toi ont échoué ?

Tu sais, c'est très difficile d'être lucide par rapport à ça, car les émotions rentrent en jeu et brouillent notre raisonnement.

Mon but dans cet article, c'est te montrer, étape par étape, que vivre de son activité de coaching ou d'accompagnement c'est possible.

Et même, que ce n'est pas complexe.

Ça veut PAS dire que c'est facile, et que ça ne nécessite pas un vrai travail.

Mais ce que tu peux éviter, c'est réinventer la roue.

Tu veux construire une voiture : prends l'idée de roue préfabriquée, et concentre toi sur le design, l'expérience de conduite et les performances.

C'est là que tu peux transmettre ta singularité profonde. La vision qui t'anime.

Car en réalité, tout commence en toi. Et c'est la toute première étape de notre aventure aujourd'hui : partir de soi.

❤️ Etape 1 : On part de toi

Au début, la seule chose sur la laquelle tu peux agir directement : c'est toi-même.

C'est bateau, c'est bullshit, on l'entend partout. Oui. mais ça n'empêche pas que ce soit vrai.

Pour changer, pour évoluer, tu dois travailler sur toi. Travailler sur toi, ce n'est rien d'autre qu'une chose simple : apprendre.

Apprendre, c'est changer de comportement dans une situation donnée.

C'est pour ça qu'il faut savoir d'où on part. Et on part de toi : de toi à l'heure d'aujourd'hui, et de toute l'histoire derrière toi.

C'est la toute première étape.

Mais partir de soi, c'est faire face à un paradoxe : tu es à la fois unique et commun.

Tu es fondamentalement unique dans la combinaison de ses compétences, de son expertise, de ses expériences de vie et de ta personnalité.

Mais tu es commun car tu es un être humain qui évolue dans la même culture que moi, que nous. Si tu lis cette newsletter, tu as les mêmes problèmes que j'avais moi avant et que mes clients ont aujourd'hui, et les mêmes aspirations : pouvoir vivre utilement de notre savoir, avec une activité épanouissante, qui nous sécurise et nous fasse sentir utile

Quoi de mieux que l'accompagnement pour ça ? Quoi de mieux que d'être coach, thérapeute, consultant, expert dans un domaine ? Quoi de mieux que d'aider d'autres personnes à résoudre des problèmes ?

Si tu veux travailler dans l'accompagnement, tu es a priori déjà adepte du travail sur soi.

Tu te connais bien. Tu connais tes forces. Et tu connais tes faiblesses, peut-être même un peu trop finement (bien plus finement que ce que les autres peuvent percevoir en tout cas).

Tu as aussi identifié cette envie, ce feu en toi. Par exemple, tu as vécu une transformation personnelle dans ta vie, des événements forts qui ont fait de toi la personne que tu es aujourd'hui.

Si tu veux vivre de ton activité d'accompagnement, c'est que tu ressens le besoin d'aider d'autres personnes à se débloquer pour qu'ils puissent eux aussi vivre cette transformation dans leur vie.

Mais qui aider ? Et comment les aider ? C'est ce qu'on va voir maintenant.

🧪 Etape 2 : On pose les hypothèses

Le concept d'hypothèse est très utile.

Il permet de passer à l'action tout en acceptant l'incertitude. C'est la définition même d'une hypothèse.

Tout part donc de 2 hypothèses :

  • Une hypothèse sur le problème de ta cible
  • Une hypothèse sur les solutions que tu peux lui apporter

Imagine ton client idéal :

  • quel est son problème dans la vie ?
  • quelles sont les conséquences de ce problème ?
  • ce problème est-il DUR (douloureux urgent et reconnu) ?
  • comment sa vie changerait-elle s'il résolvait ce problème ?
  • sont-ils prêts à investir de l'argent pour résoudre ce problème ?
  • est-ce possible de trouver facilement des personnes qui ont ce problème sur internet ? (on va travailler essentiellement en visio, c'est malheureusement un non-négociable pour que ça marche)

Maintenant fais le lien avec toi :

  • peux-tu aider à résoudre ce problème ?
  • de quelles compétences disposes-tu ?
  • quelle est ta légitimité pour résoudre ce problème (as-tu toi-même vécu et résolu un problème similaire, ou aidé sans le savoir une personne qui rencontrait un problème similaire ?)

Une fois les hypothèses posées, eh bien on va se confronter au monde réel pour voir si on est dans le vrai - ou pas.

Ça s'appelle la phase exploratoire.

🌋 Etape 3 : On commence l'exploration

L'exploration, c'est le fait de prendre un chemin sans savoir où il nous mène.

Une fois de plus, c'est un concept très utile qui permet d'intégrer l'incertitude à nos actions.

Et c'est normal que ça fasse peur aussi. Sinon, on parle pas d'exploration, mais d'aller faire ses courses.

Pour construire ce qu'on veut construire, il faut assumer ce chapeau d'explorateur. Il faut assumer d'élargir sa zone de confort.

Et crois-moi, tu as vécu pire : tu as largement les ressources pour survivre à cette phase d'exploration

Comment ça se passe concrètement ?

On va chercher ce que j'appelle des viviers.

Un vivier, c'est un endroit sur internet où ta cible se rassemble.

Ça peut être :

  • un réseau social
  • un groupe facebook
  • les commentaires d'un compte influent dans ton domaine

Bref, il faut faire preuve d'imagination en fonction de l'hypothèse posée précédemment.

L'objectif, c'est de réserver des appels (idéalement visio) avec ces personnes.

Ces personnes, on va les contacter à la main, par message privé.

Garde en tête que tu ne proposes pas un appel de vente, mais un appel exploratoire. C'est comme une étude de marché.

À ce stade, on ne sait même pas ce qu'on vend donc la question ne se pose même pas.

Sois honnête et transparent sur tes intentions.

N'oublie pas : tu cherches à récolter de l'information pour confirmer ou infirmer les hypothèses posées. Ne t'attache pas trop à ces hypothèses, ou tu vas tout biaiser !

Tu vas notamment :

  • creuser la douleur de la cible
  • creuser son rêve
  • voir ce qu'elle a déjà fait pour le résoudre (et pq ça n'a pas marché)

Tu prends des notes puis tu remercies la personne.

Très vite, dès le premier appel parfois, tu sentiras dans tes tripes que ce sont des personnes que tu rêverais d'aider, et avec lesquelles tu prends beaucoup de plaisir à échanger.

C'est le signe qu'on est sur une hypothèse qui tient la route, et c'est un excellent signal !

L'autre bonne nouvelle, c'est que tu pourras recontacter ces personnes une fois ton offre clarifiée, et c'est parmi eux que tu feras tes premières ventes.

En plus, ils auront déjà été en contact avec toi, et un certain lien de confiance sera déjà noué !

Mais ça on peut pas le savoir à l'avance, car ça c'est dans le cas où l'hypothèse est confirmée.

Dans le cas contraire, pas grave on retourne à l'étape 2 et on se creuse à nouveau la tête.

Si la cible est confirmée, on passe à l'étape 4.

🧭 Etape 4 : On clarifie ton positionnement

Le positionnement, c'est littéralement ta manière de te positionner ENTRE le problème de ta cible, et la solution que tu veux apporter.

Schématiquement on a :

Ta cible ↔️ Toi ↔️ Ta solution

Attention : une cible ce n'est pas un persona.

Autrement dit, ce ne sont pas des caractéristiques démographiques qu'on cherche (âge, genre, métier, situation familiale) mais des caractéristiques psychographiques (douleur, rêve).

Dans ma cible, les caractéristiques démographiques sont très variées : mères de famille reconverties comme des indépendants dans la vingtaine, des hommes d'affaires dans la quarantaine comme des coachs en bien-être.

Le point commun, c'est celui-là.

Ils ont le même problème et le même rêve.

Et plus précisément, la même douleur que j'avais, moi-même, auparavant.

Et le même rêve que j'ai toujours aujourd'hui et vers lequel j'avance, en vous amenant avec moi sur le chemin.

Je ne suis rien d'autre que le pont entre la douleur et le rêve de mon "marché".

Sauf que vu que je ne cherche à travailler qu'avec des gens que j'apprécie et avec qui je me connecte profondément, j'ai dû trouver des solutions.

Si je cherchais seulement à gagner de l'argent ce serait plus simple. Mais infiniment moins stimulant.

Mais on veut quand même gagner de l'argent, ça reste une valeur qu'on veut optimiser : la liberté.

Si on prend des termes purement business, comment ça s'appelle ce pont ? La discipline qui réfléchit à ce pont entre une cible et une offre en formulant des promesses ?

Le marketing.

Et attention : le marketing n'est pas un gros mot. Le problème n'est pas la discipline en elle-même, mais l'utilisation mal-intentionnée de ces techniques par tout un tas de professionnels (et ce depuis l'aube des temps, depuis que l'humanité est sortie du troc - et encore, je suis sûr qu'il y avait déjà des arnaqueurs à l'époque du troc)

Le marketing, simplement, ça vient de market = le marché, en anglais.

Le but du marketing, c'est de trouver la manière optimale de proposer un produit/service à un marché donné pour qu'il passe à l'acte d'achat.

C'est tout.

Et donc, ça s'applique à 100% à nous et ce qu'on veut faire. C'est une vraie compétence à développer, à maîtriser et à remanier à sa sauce.

À ce stade, ton marketing, c'est une chose simple :

La qualité de ton positionnement.

Autrement dit :

  • à quel point tu es familier et tu comprends le problème de ta cible, dans ses termes (et idéalement, un problème que tu as toi-même vécu et travaillé dessus, à défaut de l'avoir totalement résolu - il y a des problèmes qu'on ne résout jamais totalement, mais notre niveau d'avancée nous rend tout de même légitime à aider quelqu'un qui "débute" dans la prise de conscience du problème et sa résolution)
  • à quel point tu es familier et comprends le rêve de ta cible, dans ses termes (et idéalement, un rêve qui rejoint le tien aussi, car c'est ça qui te rend inspirant et donne envie de te suivre - sur les réseaux sociaux et/ou lors d'un accompagnement)

Ce n'est qu'avec cette familiarité que tu trouveras la manière la plus claire, explicite et impactante possible de présenter ta solution, ta proposition de valeur.

J'espère que j'ai réussi à la faire avec ma propre offre. Si tu lis encore cet article, c'est que c'est a priori le cas : j'ai capté ton attention (et merci infiniment pour ça, je sais à quel point c'est précieux, a fortiori quand on est peut-être concerné par un littéral trouble de l'attention).

Dernière question : comment on sait que le positionnement est bon ?

Si on fait des ventes.

Sauf que pour vendre, le positionnement ne suffit pas.

Le positionnement, c'est le bonbon. C'est délicieux, on les adore.

Mais il faut un emballage.

Cet emballage, c'est ton offre.

Et à ce stade, tu vois bien qu'on ne vend ni du vent, ni du rêve, car on vient de passer 4 étapes à se creuser la tête pour savoir quoi proposer de singulièrement aligné avec toi et ta cible.

À ce stade on tient le bon bout.

Entrons dans la 5ème étape.

🎁 Etape 5 : On structure la V1 de ton offre

On est maintenant bien avancés. Mais en réalité, on n'en est qu'au début de ton aventure.

Avant de continuer, il faut que tu saches 3 choses importantes et non-négociables histoire qu'on soit tous les deux sur la même longueur d'onde :

  • tu vas proposer du sur-mesure et du 1:1 pour chacun de tes premiers clients (pas de groupe, de formation bonus, de quoi ou qu'est-ce)
  • tu ne vas pas vendre des sessions à l'heure, mais un pack de sessions (tu vends un résultat, autrement dit : tu vends les vacances à Haïti, pas le trajet en avion et la qualité du plastique utilisé pour les hublots afin qu'ils résistent à des changements de pressions énormes - en tant qu'expert de nos domaines, c'est plus simple à dire qu'à faire)
  • on ne se prend pas la tête sur le prix pour le moment : la seule condition, c'est de prendre un tarif horaire de marché, et de le vendre en pack de 5-6-8 sessions sur X temps (pas d'abonnement, un timing défini). Le paiement se fait idéalement en une fois, mais on peut l'étaler si la personne ne veut/peut pas.

N'oublie pas qu'on vend un accompagnement. Si je t'accompagne faire les courses, on sait que le résultat c'est : aller faire les courses et rentrer avec des sacs remplis. C'est le critère de succès, on vend un résultat.

Bien sûr, tu ne t'engages pas contractuellement sur le résultat mais sur les moyens : tu vas faire tout ton possible pour que la personne arrive au point B sans encombre.

Ça dépend aussi en grande partie d'elle, de son travail et de sa motivation.

(Et passé un certain moment, tu pourras t'engager sur une garantie. À mon stade, je me sens capable de m'engager à ce que le prix de mon accompagnement soit au minimum rentabilisé au bout de 6 mois : ça c'est ma garantie. Plus je monte en confiance, plus je pourrai offrir des garanties fortes qui rendent la vente "évidente")

Pourquoi un pack de sessions ?

Vendre un pack, ça permet de s'assurer que la personne est motivée pour se lancer dans l'aventure, et pas juste acheter une session pour tremper le pied puis se défiler.

Tu veux des clients engagés qui ont envie de changer, et te font confiance. Vendre un pack est la meilleure manière de tester ça au début. Et ça rend le déroulement de l'accompagnement avec la personne teeeeellement plus fluide et efficace derrière !

Mais je répète : ne cherche pas à vendre cher au début PEU IMPORTE TON EXPÉRIENCE PREALABLE et PEU IMPORTE CE QUE TON EGO TE DIT car :

  • tu débutes sur ce positionnement là en particulier qu'on vient de clarifier et qu'on continue d'affiner
  • tu as besoin de te faire la main sur cet accompagnement, et c'est normal que les clients payent moins cher dans ce contexte
  • plus tu vas te rendre compte que tes clients sont heureux et que tu obtiens des résultats (et plus tu vas aussi te foirer avec des clients que tu n'as pas réussi à aider - et c'est pas grave, car tu as eu la présence d'esprit de pas sur-promettre au départ et fixer un cadre clair, donc ça va t'éviter des insomnies), plus tu :
    • gagneras en confiance pour vendre de plus en plus cher ton accompagnement
    • seras en mesure de savoir les critères à identifier lors des appels de découverte pour savoir si tu es la bonne personne pour le prospect en face de toi

Par la suite, il y aura un travail pour structurer le processus de vente : les questions à poser, un RDV vs 2 RDV, etc...

Sauf qu'on ne va pas faire des appels exploratoires éternellement. On ne va pas contacter des inconnus par MP éternellement.

Le but, c'est structurer les choses.

Le but, c'est d'arrêter de prospecter des inconnus, mais des personnes qui te connaissent grâce à tes contenus : ça prend moins de temps et c'est moins énergivore, car c'est difficile de convaincre des gens qui ne te connaissent ni d'Eve ni d'Adam.

Maintenant que tu as vendu environ 2/3 offres "sur-mesure", tu connais bien ton positionnement.

Pour passer "à l'échelle", pour "scale" comme disent les djeun's, on va créer de la confiance à l'échelle.

Et ça, ça passe par le contenu

📣 Etape 6 : On démarre la création de contenu

Créer du contenu, ce n'est rien d'autre que de créer de la confiance à l’échelle.

Au lieu de répéter les mêmes choses individuellement, tu les écris et les transmets à plus grande échelle, grâce aux réseaux sociaux.

Et surtout, tu le fais gratuitement et authentiquement avec du contenu organique (l'organique est le contraire de la pub, qu'on paye).

Grâce aux appels exploratoires, tu as identifié ce qui caractérise ta cible.

Idéalement, il y a une adéquation entre ta cible et toi à un niveau profond : vous avez des points communs, vous vous comprenez.

Bref, tu te sens aligné.

Et cet alignement est crucial, car c'est TRÈS difficile de créer du contenu quand on n'est pas alignés.

Si on est alignés, le contenu se déverse sans friction à travers nos doigts et le clavier.

Cette newsletter est la plus longue que j'ai jamais écrite et c'est aussi :

  • celle qui a été la plus fluide et simple à créer pour moi
  • celle dont je suis le plus satisfait de la qualité (ça on verra en fonction de tes retours, hésite pas à me le dire par mail ou à réserver un appel de consulting pour faire le point avec moi si tu as des enjeux similaires)

Avant de créer du contenu, il faut prendre quelques minutes/heures maximum pour se créer une marque :

  • un nom de marque
  • un logo fait en 15 minutes sur Canva
  • 2 couleurs

Astuce : va voir la marque de quelqu'un ou d'une marque que tu aimes bien (il y a de grandes chances qu'elle plaise aussi à ta cible) et copie sa police et éventuellement ses couleurs. C'est déjà ça de fait.

Ceci fait, tu peux maintenant créer du contenu.

Pour créer du contenu, il faut 2 types de plateformes :

  • une plateforme pour du contenu de flux (réseau social)
  • une plateforme pour du contenu de stock (base mail)

Pourquoi 2 types de plateforme, et pourquoi Linkedin et une newsletter ?

  • Parce que c'est le plus simple (juste de l'écrit)
  • Parce que sur Linkedin on peut se différencier facilement et faire des vues quand les posts sont bons
  • Parce que avoir une base mail c'est essentiel pour ne pas se baser sur les algorithmes, et se construire une communauté stable à laquelle tu peux envoyer des messages pertinents quand il le faut

Avec ces deux éléments (marque + plateformes), tu vas développer ta marque personnelle car ce que tu mets en avant, c'est toi-même.

À ce stade, tu commences officiellement l'aventure du soloprenariat : un entrepreneur solo, autrement dit, un entrepreneur dont la marque c'est lui-même, son authenticité, et son positionnement très niché, qu'il diffuse grâce à des contenus organiques (il n'achète pas de pub).

Laisse-moi te dire que tu es déjà à un stade infiniment plus avancé qu'une énorme partie de tes concurrents (malgré les âneries que ton cerveau te dit quand tu compares, sur les réseaux sociaux, leur vitrine à ton arrière-boutique).

Normalement, à stade, les 5 étapes précédentes nous ont aidé à s'assurer que cette marque personnelle est alignée, congruente avec qui on est, qu'on ne joue pas un rôle, qu'on est authentique, qu'on n'a pas de dilemme moral : on veut profondément aider les gens, et on fait le nécessaire pour qu'ils aient confiance en notre valeur et qu'ils paient l'équivalent en valeur monétaire pour ça.

Tu vas donc créer du contenu :

  • du contenu de flux sur Linkedin pour te faire connaître et orienter vers ta plateforme de stock
  • du contenu de stock, plus long, plus complet, pour fournir un maximum de valeur à ta communauté et créer du lien, de la confiance

Et normalement, au bout de quelques jours ou quelques semaines, il va se passer quelque chose de vraiment magique quand on le vit pour la première fois (et je te souhaite de tout coeur de le vivre un jour, si ce n'est pas déjà fait) :

-> Quelqu'un va te contacter en disant qu'il est intéressé par ton accompagnement, en te citant des choses que tu as écrites, alors que pour toi, cette personne est un parfait inconnu.

Tu vas avoir des inconnus qui te connaissent qui prennent contact avec toi, te remercient, et qui veulent travailler avec toi.

Des gens comme toi, qui sont motivés, qui ont conscience de leur problème, et qui savent que c'est toi la meilleure option pour les aider.

Et ça, c'est la puissance du contenu. C'est juste incroyable.

Et tu le vois : c'est accessible. Il faut juste suivre les étapes dans le bon ordre, sans partir dans tous les sens et mettre la charrue avant les boeufs.

Maintenant, la dernière étape, c'est consolider le système pour gagner en prévisibilité et améliorer ce qui marche.

NB : on arrive à la dernière étape, mais Gmail risque de couper la fin (il n'aime pas les longs mails, contrairement à toi). Pour lire la fin du mail, tu peux cliquer sur "Afficher l'intégralité du message" quand tu arrives tout en bas (sur ordinateur), ou sur "Afficher le message complet" (sur téléphone) !

🛠️ Etape 7 : On consolide le système

Une fois qu'on a un positionnement clair, et qu'on communique dessus, tu vas naturellement attirer à toi des personnes prêtes à travailler avec toi.

L'enjeu c'est d'être régulier, chaque semaine, pendant 3 mois, sur 3 types de tâches importantes :

  • créer du contenu et interagir avec ta communauté de manière totalement désintéressée
  • faire des appels de vente avec les personnes qui ont réservé des appels de découverte dans ton agenda
  • faire des appels avec tes clients dans le cadre des accompagnements (bah oui faut bien bosser à un moment)

Tu vas avoir un enjeu de gestion du temps, car ton agenda sera de plus en plus rempli pour gérer ton activité.

Mais ça reste vraiment très raisonnable.

Concrètement, à quoi ça ressemble maintenant ? Est-ce qu'on arrive enfin à vivre de son activité sereinement ?

Parlons un peu chiffres.

On schématise : ton offre coûte 1800 euros, pour 8 sessions d'une heure sur 3 mois.

Si tu vends à 3 clients chaque mois, tu es à 5400€ de CA par mois.

Si tu es en micro, en comptant 500€ de charges fixes hors URSAFF par mois (c'est beaucoup, j'en suis à - de 300€ perso avec pas mal d'outils), il te reste 3630€ net après impôt dans la poche (si tu es bien avec le prélèvement libératoire).

Astuce : pour calculer l'URSAFF, tu prends le CA et tu multiplies par 0,235 (23,5%).

En termes de temps, vu que ça dure 3 mois, tu as maximum 9 clients simultanés.

Ça correspond à entre 6 et 9h de travail par semaine pour tes clients, soit 1 à 2 heures de travail par jour (en comptant les récapitulatifs de séance et les échanges sur Whatsapp)

Tout le reste du temps c'est pour :

  • créer du contenu et connecter avec ton audience
  • faire des appels de vente et rencontrer des gens qui apprécient ton travail et ont envie que tu les aides
  • prendre du temps pour toi, pour lire, pour explorer ta curiosité, pour prendre soin de toi et passer du temps de qualité en famille en te sentant utile et en sécurité financièrement
  • ou prendre plus de clients pour gagner plus, tu as aussi le droit :)

Au bout de 6 mois tu peux décider : es-tu satisfait de cette stabilité ? Est-ce que tu veux aller plus loin et voir jusqu'où tu peux aller ?

Ça dépend de toi, de ta personnalité, de tes envies et de tes priorités. Chacun décide et c'est OK.

Mais quoi qu'il arrive, sache une chose.

En suivant ces 7 étapes, tu as créé les fondations les plus saines possibles pour vivre de ton accompagnement.

Ce que tu as créé avec cet accompagnement, avec ton contenu, avec cette communauté, personne ne peut te le prendre.

Car les fondations de ton business sont basées sur toi. Personne ne peut t'imiter et avoir exactement la même vie et le même avis que toi.

Les gens veulent travailler avec toi et pas quelqu'un d'autre : tu n'es plus une marchandise, mais une expertise unique sur un sujet très précis et que les gens s'arrachent.

Ces fondations sont ta sécurité, et elles représentent la pérennité de ton entreprise.

Voilà, selon moi, comment vivre de l'accompagnement en 2024.

Ça fait 9 mois que j'ouvre le chemin, que je partage mes apprentissages.

Ces 9 mois me donnent l'impression d'avoir enfin accouché d'une vision qui fait sens pour moi. Je sors du monde des idées platonicien, de la maïeutique socratique, et je suis enfin dans l'action.

Avec un optimisme sans bornes. Un alignement profond. Un accompagnement qui a une vraie valeur pour moi, pour ma famille et surtout, pour les personnes qui me font confiance et se lancent dans l'aventure à nos côtés.

Et c'est ça le principal.

Si ça fait sens pour toi, et que :

  • tu es coach, thérapeute, consultant, expert, bref un pro de l'accompagnement
  • tu es personnellement concerné par le TDAH, le HPI ou une neuroatypie
  • tu veux faire le point sur ta situation, et pourquoi pas atteindre, à nos côtés, cette situation en 6 mois

Alors tu peux réserver ton consulting offert avec moi !

On clarifiera tes enjeux, où tu te situes dans les 7 étapes et je te donnerais tous mes conseils pour que tu avances sereinement (tu sais quasi tout maintenant, mais le personnalisé, c'est vraiment ça qui compte ^^).

C'est gratuit, ça dure 45mn, par contre mes dispos sont limitées, donc si tu veux une place rapidement, jettes-y un oeil maintenant !

Et n'oublie pas, tu peux écouter le nouvel épisode de Jus de Cerveau, mon podcast hebdo.

Le thème de la semaine : Le rapport à l'argent (et pourquoi tu t'auto-sabotes).

Pense à t'abonner pour ne pas rater les prochains.


C’est tout pour cette semaine !

N’hésite pas à répondre directement à ce mail pour partager tes ressentis, questions, remarques, ou idées de sujets : je lis et réponds à tous les messages 💌

Je te souhaite une bonne semaine et à dimanche prochain !

Micka

PS : Tu peux accéder aux précédentes éditions en cliquant ici.

NB : Je ne suis pas un professionnel de santé, mais je suis personnellement touché par ce trouble. Même si je me base autant que possible sur des connaissances scientifiques fiables, ce contenu a pour but le divertissement, dans lequel je partage mon expérience, et ce que j’écris ne constitue aucunement des conseils médicaux. Pour tout conseil médical, vous devez vous référer au professionnel de santé qui vous suit.


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